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Dans le corpus des œuvres de Corine Borgnet, le "Porte-peau" tient une place à part, rebelle à toute affiliation et à toute catégorie. C'est pourtant sans doute une des œuvres les plus fortes que l'artiste a produit, pourtant sous une impulsion créatrice plus intuitive que réfléchie. L'histoire, la naissance et la fin du Porte-peau, est devenue une aventure à rebondissement, un roman, une épopée, tragique. Mais le Porte-peau n'est pas un Phénix, car jamais il n'a ressurgi tel qu'au premier jour de ses cendres successives. Car ses diverses formes au cours du temps – sculpture puis objet d'un rituel - happening, puis d'une vidéo, puis relique, œuvre construite, détruite et reconstruite- ne sont pas tant des résurrections que la manifestation de la résistance dont fait preuve – dont doit faire preuve- l'artiste. Jusqu'à la destruction finale du Porte-peau, Corine Borgnet persiste et signe, irrésignée, résistant à la néantisation de son œuvres, la transvaluant en acte de création, jusqu'au bout.

Marie Deparis-Yafil

Oeuvre d'art, vidéo de 14 secondes,
PPPPP, 2015
GodMickey, 2005
GodMickey, en kit, 2005
PINCE X,  2007
Pince Y, 2005
Porte-Peau, 2011
Mutation obligatoire, 2011
La main verte, Ogre, 2005
Old Victory, 2016
Fuck Midas, 2016,
Fuck safe, 2016
Fuck rabbit, 2016
Nature morte aux deux couleurs, 2016
Nature morte aux vingts (vain) éléme
Nature morte au cheval aux motifs as
La théorie du Big Bang, 2013
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